L’Intelligence Artificielle (IA) a progressivement fait irruption dans nos vies, transformant la façon dont nous interagissons, travaillons et vivons en société. Cette technologie puissante offre un potentiel énorme pour résoudre des problèmes complexes et améliorer notre quotidien. Comme le souligne le PDG de Google, “L’IA est probablement la chose la plus importante que l’humanité ait jamais réalisée. ” En effet, l’IA transcende
les frontières des secteurs et suscite des questions fondamentales sur son influence sociétale. Alors que nous embrassons les opportunités offertes par l’IA, il est essentiel d’être conscients des enjeux et des défis qui accompagnent cette révolution technologique.

De plus il est essentiel de prendre en compte les problèmes éthiques tels que la confidentialité et les biais des données afin de garantir des applications justes et respectueuses des droits individuels. De surcroît, lorsqu’on envisage d’utiliser l’intelligence artificielle (IA) on se trouve confronté aux questions relatives à la responsabilité juridique ainsi qu’à la réglementation – surtout lorsque des erreurs ou des préjudices sont causés par des systèmes autonomes. Face à ces défis majeurs il importe vivement d’adopter une attitude proactive ainsi qu’un équilibre judicieux.

Afin de garantir des pratiques responsables et transparentes, il convient de placer l’éthique et la gouvernance de l’IA au centre des décisions et des développements technologiques. En outre, pour éviter la création de nouvelles fractures numériques, il est crucial de promouvoir une inclusion sociale ainsi qu’une équité dans l’adoption de cette technologie afin que ses avantages et opportunités soient accessibles à tous. Pour relever ces défis exigeants, il est impératif d’établir une étroite collaboration entre la communauté scientifique, les organisations civiles, le secteur privé ainsi que les gouvernements. Les Panélistes devront aborder ces sujets et débattront sur la limite de l’innovation au cœur des sociétés. Ils verront également comment éviter la perte de contrôle de notre système tout en renforçant nos sociétés par les opportunités offertes par l’IA en gardant à l’esprit le cadre légal.

Le fonctionnement des économies est déterminé par la mise en adéquation de ressources avec des moyens de production pour les transformer en valeur ajoutée. Dans le processus de fonctionnement des économies, le tout tourne autour de la prise de décision à travers des processus plus ou moins complexes impliquant le capital humain, se basant lui-même sur des organisations nourries par des méthodes scientifiques et des capacités technologiques.

A l’ère de l’IA, peut-on dire que les économies sont menacées ?
Les processus de production, les méthodes de prise de décision, le comportement du marché, la complexité de la régulation, la redéfinition de la concurrence, la reconfiguration des démarches stratégiques ne vont-ils pas redessiner la marche des entreprises et des gouvernements avec des impacts lourds sur l’emploi, la fiscalité, la sécurité, les connaissances, les compétences, la souveraineté, etc…en créant de nouveaux modèles d’opération dans les organisations comme dans les Etats avec aussi de nouvelles formes de dépendance ? Comment s’y préparer ? Comment se prémunir des risques et comment profiter des opportunités ? Ne
faudrait-il pas nécessairement une très forte alliance entre le milieu de la recherche, la société civile, le secteur privé et les gouvernements, le tout avec la mise en place urgente d’un dispositif de veille et d’anticipation ?
Comment passer d’une approche nationale vers une approche régionale puis s’inscrire dans une démarche globale ?